mardi 27 décembre 2016

Les réunions de famille et nous.




Cecil Howard - Fête Far West, années 1920
J'ai lu en cette période de fête, de réunion de famille , de moments qui devraient être chaleureux  beaucoup de témoignages positifs mais aussi de détresse et de douleur.
Beaucoup trop de familles atypiques ne sentent pas leur place gardée à la table familiale. Elles se font blesser par des réflexions des uns et des autres quand elles essaient d'expliquer la différence de leur enfant ou la leur.

Ayant été moi même dans cette situation pour mon enfant, (pour mon parcours ) j'ai eu envie de vous livrer la stratégie de survie que j'ai développé.

J'ai constaté que nous avons une part de responsabilité dans ce genre de situation dans la mesure ou nous arrivons avec l'attitude de ceux qui craignent que leurs enfants ne soient pas acceptés, qu'il y ait des vagues, qu'on les juge comme parents insuffisants.
Nous l'exprimons par notre attitude corporelle, un léger stress, une fébrilité, et surtout par une attitude différente vis à vis de nos enfants. Nous anticipons le moment  tout va basculer. 
Dés que notre enfant bouge un peu ,  nous vérifions rapidement les réactions mais surtout les marques de désapprobations sur les visages autours de lui. Tout le monde le sent plus ou moins inconsciemment. Nos enfants aussi réagissent au stress.

Je ne dis pas que ce qui va se passer est de notre faute, mais par certains aspects nous permettons ce qui va se passer. 
Je pense que dans les familles où les enfants ne se sont jamais senti décevants pour leur parents, où il n'y a pas une concurrence larvée entre frères et sœurs, bref ou ils ont toujours été acceptés de façon inconditionnelle, les parents d'aujourd'hui n'ont pas cette attitude et n'attirent pas les foudres revanchardes des uns et des autres.
Ils sont acceptables , leur enfant aussi, ils n'imaginent pas le contraire. Ca n'empêche pas les disputes mais personne ne se sent rejeté.

Alors une bonne fois pour toute redressons nous, et imposons l'idée que nous et nos enfants ne sommes pas à juger, en tout cas pas plus qu'un autre. 
Et comme disait l'autre justement : "si je veux ton avis je te le demanderai." 
Ils nous donnent leur avis indésirable parce qu'ils pensent que nous le leur demandons avec nos explications, et nos justifications incessantes.

Prenons exemple sur la reine d'Angleterre : 😜
"jamais de plaintes , jamais d'explications" et je rajouterai peu d'excuses.

Bon pour tout vous avouer je ne suis pas aussi lisse. je montre les dents aussi, ça donne des indications intéressantes aux autres si nécessaire et surtout il y a des maisons ou j'ai renoncé, mais c'est elles maintenant qui se sentent rejetées et nous tournent autour...

Franchement essayez ! 

Parce qu'on le vaut bien....

1/ On arrête de croire que notre enfant,  compagnon ou nous même va se transformer en "normal" juste parce qu'il y a votre famille (si non je vous conseille d'acheter un billet de loterie et de mettre du lait et des biscuits sous le sapin).

 2/ Vous redressez le dos et levez  le nez  avant de rentrer, la tête haute en respirant un grand coup, prenez le temps de le faire.

3/ On explique si on a des questions, et seulement une fois.
Si la réponse est déplacée on dit que l'on comprend que l'autre ne comprenne pas et que ça n'a pas d'importance; avec le sourire, ça met fin à tout dans la majorité des cas.

4/ Surtout on ne montre pas que l'on est désolé, on arrête de s'excuser, et d'avoir peur qu'il soit rejeté.
Il nous faut partir du principe que nos mômes sont acceptables, même difficiles.

5/ Demandez l'aide de l'entourage en cas de crises d'un enfant en réunion de famille, mais de façon énergique. Comme on fait avec un gosse en crise d'allergie et qui va s'étouffer. Ne montrons pas notre panique c'est contagieux et entraine la colère.

6/ Dites leurs calmement dés la première critique qu 'en se permettant de telles remarques la soirée sera gâchée parce que vous vous permettrez de leur parler de leur vie ce à quoi ils sont moins rodés que vous. Et la, ce n'est pas le TDAH, HP, ou autre, sur patte qui aura mis la discorde. Ils doivent savoir ou sont vos limites. L'indélicatesse aussi est source de conflit.
(13 ans plus tard je vous assure que l'on a compris que les gens sont plus élastiques que l'on croit.)

7/ On parle de tout ce que son enfant (ou nous même) savons faire et avons fait. Le reste n'est pas intéressant ici. 

8/ On montre à son enfant que l'on peut aller jusqu'à gêner les autres et même faire l'affront de partir; calmement et sans esclandre pour le protéger. Là aussi on marque les limites auxquelles les autres sauront s'arrêter.

Et on sourit parce que l'on s'amuse ou que l'on apprécie ce moment...si non pourquoi être là!


Dans le cas contraire... fuyez!!!  Parce que nous valons mieux que ça !

Passez de bonnes fêtes !😊

mardi 20 décembre 2016

Des aliments pour notre cerveau.


Pour fonctionner au top notre cerveau a besoin d'être correctement alimenté.


Je vous propose une liste simple d'aliments faciles à trouver et qui  favorisent le fonctionnement cognitif (et donc la concentration).
Un liste à glisser dans votre cabas pour ne pas rester perplexe devant les rayons.

Pour couvrir nos besoins en DHA, un oméga 3 dont nous manquerions tous globalement, et faire le plein de vitamine B5, de fer et de zinc, augmenter l'iode dans notre alimentation :

1 Aliments déclencheurs


Les poissons gras: 100 g à 150 g une à deux fois par semaines,
  • la sardine,
  • le maquereau,
  • le hareng,
  • le saumon, 
  • l'anchois,
  • certaines espèces de thon et de truite.


Les fruits oléagineux : 20 à 30 g par jour en alternant
  • la cacahuète,
  • la noix,
  • la noisette,
  • la noix de cajou,
  • l'amande.






Aliments boosters

Le chocolat : 10 g par jour.

Aliments de soutien

La viande : 100 à 150 g 3 à 4 fois par semaine en alternant :
bœuf, veau, oie, canard,...
Les abats
Le fromage : 30 g par jour.

les autres

Pain : 240 g par jour.


Le sel iodé
les fruits de mer .



Source : « Bien Être et Santé » num. : 334 d’après l'article de Audrey Aveaux , diététicienne-nutritionniste, p 23, 
Images : pixabay.com, fr.wikipedia.org

Un cerveau au bon régime.

Notre mémoire et notre système cognitif sont excessivement sollicités, submergés par le nombre de tâches à effectuer : conduire tout en écoutant le GPS et le passager, travailler sur l'ordinateur tout en répondant aux mails et au téléphone, aider le petit dernier à faire ses recherches sur internet pour l'école tout en préparant le repas dans nos cuisines ouvertes, choisir le programme télé parmi plus de cinquante chaînes, courir mener le grand chez l'orthophoniste, faire les courses, prévoir les vacances...
Nous devons penser aussi à ce que le spécialiste des neurosciences et professeur de psychologie cognitive Daniel Levitin nomme, "le travail de l'ombre", ces tâches effectuées autre fois par d'autres, et que de nouvelles pratiques commerciales et technologiques viennent rajouter à notre compte : réserver un billet d'avion, faire le plein de carburant ou encore ranger les courses dans les sacs et même passer les articles aux caisses automatiques.
Ors nous ne sommes pas multitâches, nous réalisons nos taches l'une après l'autre et non simultanément. Nous sommes donc contraint à répartir successivement notre attention sur plusieurs tâches. Et cela très rapidement afin de donner l'illusion que nous pouvons prendre plusieurs décisions à la fois. Forcement nous perdons des informations dans ce va et viens continuel, et quelques plumes aussi. Les cellules de notre cerveau ont besoin d'oxygène et de glucose et à chaque fois que l'on change de tâche. Le cerveau est un organe dit gluco-dépendant et le stock de cette substance s'épuise avec cette sur activité.

Alors comment éviter ces baisses de régime, la " fatigue décisionnelle" et rester concentré aux moments opportuns?

Les nourritures de l'esprit.


Nouilles, Pâtes Alimentaires

Nous consommons du glucose dans les aliments sucrés mais aussi dans ceux riches en amidon (céréales, pain, féculents...) l'absence de sucres ou de féculents dans une même journée empêche le cerveau d'avoir un fonctionnement cognitif au top. Pour le nourrir correctement il faut 5g de glucose par heure, nous devons consommer un minimum de 120 g de glucose par jour ce qui fait environs 240 g de pain à répartir sur la journée.

Pour exciter l'intellect on utilise aussi la caféine considérée comme un stimulant doux. Elle se révèle utile dans le maintien de la vitesse de réaction, les vigilances visuelles et auditives, mais il ne faudrait pas dépasser l'équivalent de 5 tasses de café de 500 ml pour qu'elle reste bénéfique.
Attention aux boissons énergisantes au thé et aux colas qui en contiennent aussi, voir plus.

Certains minéraux sont impliqués dans le fonctionnement cérébral : le fer, le zinc, et l'iode.
La vitamine B participe au maintien de l'activité cérébrale. Ces nutriments ne pouvant être stockés par notre organisme il faut en consommer très régulièrement, tout comme la DHEA acide gras de la famille des oméga 3. Vous trouverez le détail d'un régime alimentaire favorisant le bon fonctionnement cérébral dans un article connexe (libellé Boite à outils)

L'hydratation aussi est primordiale, sans elle notre cerveau fonctionne au ralenti et se fatigue et donc ne permet pas de se concentrer. La quantité recommandée est 1,5 l à 2 l par jour toutes boissons confondues. La sensation d'avoir soif indique une déshydratation déjà avancée notamment du cerveau.

Le repos du guerrier.
Méditation, Calme, Au-Dessus De La Ville


Il est nécessaire de faire des pauses toutes les 2 h, et la meilleure pause reste la rêverie : laisser nos pensées défiler et s'égarer ce qui est le contraire de se concentrer. Les TDAH connaissent bien cela mais ici il est question de le faire volontairement afin de pouvoir rester concentré le reste du temps. Cela se rapproche du principe de la méditation zen ou les " les images, les pensées, les formations mentales surgies de l'inconscient passent comme des nuages dans le ciel et s'évanouissent naturellement. " D'ailleurs méditer est un excellent moyen de reposer ce cerveau épuisé.
Le sport, les promenades le sont tout autant.

Une micro-sieste de 15 mn est également réparatrice et lire de la littérature romanesque celle qui vous pousse à imaginer à le même effet que de rêvasser.

Enfin nous pouvons libérer la charge de notre cerveau en "externalisant" le plus de tâches possibles, de choses à mémoriser telles que les rendez vous mais aussi les courses à faire, les listes de petites tâches auxquelles penser; optimiser à fond votre agenda. (voir les articles du blog)

Évidemment prendre des habitudes et réussir à établir des rituels pour le quotidien permet aussi de ne plus se poser tous les jours les mêmes questions, les mêmes choix à faire, les mêmes décisions quant à la méthode à adopter pour faire les tâches ménagères par exemple;

Notre époque nous expose aussi à un flot constant d'informations, sources de réflexion et d'inspiration mais qu'il est nécessaire de canaliser et de filtrer sans doute. Donc prenez le temps de débrancher, de prendre du recul et de se retirer de ce flux!

Sources :
Revue : " Flow", num. : 12 art "rêvasser, c'est bon pour la santé",, p 72
« Bien Être et Santé », num. : 334 d’après l'article de Audrey Aveaux , diététicienne-nutritionniste, p 23.
Images : pixabay.com


vendredi 16 décembre 2016

Présentation d'un enfant TDA Impulsif et Dyspraxique (donc dysgraphique) au lycée.



fr.wikipedia.org
Voici la présentation que j'utilise pour mon fils au lycée en début d'année. Il la distribue aux professeurs et AVS qui ne le connaissent pas . Je la mets à votre disposition espérant que cela facilite le parcours pour d'autres, comme d'autres maman l'ont fait pour moi.


                                     


Monsieur, Madame,
Pilou est atteint de troubles de l'apprentissage et bénéficie d'un GEVASCO. Dans l'attente de sa réactualisation  je me permet de vous adresser cette note qui pourra peut être répondre à certaines de vos interrogations.
Je reste à votre disposition pour de plus amples précisions.
Par avance merci de votre attention et compréhension.


1 Le Trouble du Déficit de l’Attention avec Impulsivité est un trouble neurologique comportant 2 caractéristiques principales :
  • Une attention relâchée : l’enfant éprouve de la difficulté à soutenir la qualité de son attention et à la moduler d’une façon appropriée, du début à la fin d’une tache ou d’une activité. Il a du mal sélectionner l’information pertinente, et se laisse captiver par tout ce qui l’entoure, par tout ce qui bouge. Il renvoie l’image de quelqu’un qui n’écoute pas, même lorsque on s’adresse à lui individuellement. Il regarde souvent ailleurs pour mieux écouter. Il oublie ce qu’il a à faire ou ce qu’on lui dit. Il égare souvent ses objets personnels. Le sens de la planification et de l’organisation dans ses affaires ne fait pas parti de sa nature. Toutefois, s’il est motivé par une activité intéressante, il peut réussir à se concentrer longtemps, voir tomber dans l'hyperfocalisation.
  • De l’impulsivité verbale, motrice et sociale : l’enfant parle et agit souvent avant de réfléchir. Il se dépêche de réagir sans se soucier de la qualité de son action ou de ses relations avec les gens. Il a de la difficulté à attendre et parle souvent très fort à la moindre excitation.
Ce trouble entraîne le dysfonctionnement de :
  • L’attention
  • La mémoire à court terme
  • Le raisonnement
  • La coordination
  • La communication
  • L’écriture
  • L’organisation (planification et prise de décision)
  • L’interaction sociale
Il n'y a aucune relation avec le niveau de QI.

2 La dyspraxie
Normalement, quand on a appris quelque chose, le cerveau l’inscrit (engrammation). Il suffit alors de l’activer (évoquer le geste à faire) pour que le geste soit réalisé tenant compte de cette pré-programmation. Le geste est alors réalisé automatiquement et habilement.
En cas de dyspraxie, la programmation ne se fait pas ou alors partiellement, les gestes sont alors maladroits comme la première fois. 
Ce trouble entraîne :
  • une dysgraphie. Écriture de mauvaise qualité et épuisante, difficulté à exécuter des dessins et schémas.
  • La lenteur : commune à tous les dys mais encore plus flagrante chez les dyspraxiques puisque c’est toute la journée qu'il doit faire des gestes intentionnels. Sachant que ses gestes à lui ne sont pas ou très peu automatisés, tout est difficile. Quand on n’automatise pas quelque chose on est forcément lent.
  • Fatigabilité.
  • Difficulté de réaliser un geste avec un objet ou un outil.Exemple : brosse à dent, ciseaux, tournevis, fourchette, rasoir, crayon...

dimanche 11 décembre 2016

Présentation du TDAH à leur classe.


Comment expliquer aux autres le trouble TDA/H qui ronge nos enfants?


File:Classe primaire.jpg
commons.wikimedia.org

Quand mon fils de 8 ans et demi à commencé à fréquenter la vie en communauté, j'ai su que je rentrais dans une jungle!! C'était la fin des haricots!!
Combien de mots dans le cahier de liaison? Combien d'appel par semaine de la maîtresse sur son comportement? Combien de punitions il a eu de tous genres bien entendu ( ça va de "je te change de place en classe à tu es privé de tout récréations, changement de classe, jusqu'à nos punitions préférées les lignes, exclusion cantine/garderie/NAP... )
Franchement je ne compte plus.... et il n'a QUE 8 ans et demi...

Au CP, il était dans une école où cela s'est très mal passé avec le corps enseignant... et donc les autres enfants aussi... Une épreuve pour lui traumatisante.
De ce fait, quand il est passé en CE1 dans sa nouvelle école, j'ai voulu de suite informer, expliquer, prévenir les maîtres/maîtresses et les parents des autres enfants de quoi souffrait mon fils et leur expliquer qui il était vraiment, quel enfant se cachait sous ce trouble.

Je vais donc ici vous communiquer le texte que j'ai partagé, j'espère qu'il aidera nombre d'entre vous à mieux faire comprendre et accepter votre enfant.... Du fond du coeur, bon courage à tous


INTERVENTION CLASSE ... LE . ... SUR LE TDAH

Présentation : Nom de l'Enfant, enfant de 7 ans et demi, élève de la classe .... . Petit garçon intelligent, dynamique, coquin, actif, hypersensible.

Mon fils souffre de T.D.A.H et pour éviter tous malentendus avec les camarades de classe et les parents, je vous ai fait cette petite note écrite suite à mon intervention en classe auprès de vos enfants pour expliquer ce qu'est cette maladie et les difficultés qu'elle engendre.

Définition T.D.A.H :

Trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité. C'est une maladie d'origine neurologique, totalement indépendant de la volonté de l'enfant.

Cette maladie neurologique est due d'après des recherches médicales à certaines substances chimiques du cerveau et non pas causée par des problèmes affectifs non comblés, ou des problèmes psychosociaux.

Il n'existe aucun traitement pour guérir le T.D.A.H. Seul des traitements médicamenteux peuvent être pris pour diminuer les effets durant une certaine période : mais ces molécules sont très risquées pour l'enfant ( fatigue, baisse de l'appétit ).
Nom enfant a été sous traitement depuis la rentrée, mais le médicament détruit son système immunitaire, il faut donc le suspendre.

Bien que l'inattention et l'hyperactivité/impulsivité soient des comportements courants chez les enfants, dans le cas d'enfant souffrant de T.D.A.H, ces comportements sont chroniques et se manifestent dans tous les événements de la vie.

2 caractéristiques :
déficit de l'attention explications aux enfants
hyperactivité ou impulsivité explications aux enfants

Les symptômes ont tendance à augmenter lors de situations nécessitant une certaine discipline, et à diminuer lorsque l'enfant joue ou est félicité pour ses bons comportements.

Malheureusement, ces troubles entraînent d'autres difficultés : anxiété, l'opposition, difficulté de socialisation et mauvaise estime de soi.

Ces enfants souffrent énormément du regard des autres enfants et des adultes :
Les enfants les excluent souvent car trop bruyants, trop actifs, impulsifs. Ils ont donc beaucoup de difficulté à se faire des amis, à leur faire accepter leur différence et comprendre qu'ils veulent juste jouer avec eux.
Les adultes les réprimandent pensant avoir à faire à des enfants insolents, mal élevés.... sauf qu'il n'en est rien...
Ces comportements sont indépendants de la volonté de l'enfant. Ce dernier peut essayer de se contrôler mais ceci crée une grande frustration chez lui et il arrive un moment où il n'y arrive plus et alors, c'est comme une « explosion ».

Leur dévalorisation au quotidien par des reproches incessants « tiens toi tranquille ; pourrais tu être sage ?; tu n'es pas gentil... » sont une réelle souffrance pour ces enfants qui sont plus sensibles que les autres enfants.

Ils ont besoin d'être compris, valorisés pour les aider à mieux gérer les effets de la maladie.

Par rapport à l'école :

La maladie de Nom enfant l'éloigne des autres enfants et l'empêche d'avoir une enfance sereine comme les autres.

La scolarité est très compliquée pour lui et impacte ses camarades de classe :

  • pour lui : il est déjà très difficile de faire accepter à un enfant qu'il faille rester assis en classe, sans faire du bruit pour ne pas perturber, mais pour un enfant T.D.A.H c'est un calvaire...
  • pour les camarades : l'enfant T.D.A.H perturbe la classe et les camarades car il fait du bruit, peut se lever en classe, peut avoir tendance à répondre aux questions de la maîtresse sans laisser le temps aux autres de la réflexion.

Pour plus d'information, vous pouvez consulter des sites internet sur le sujet : www.tdahecole.fr ; www.tdah-france.fr

Pour conclure, j'ai fait une intervention ce jour en classe pour expliquer
aux camarades de classe ce qu'est sa maladie, afin qu'il soit mieux compris et accepté.

Je remercie donc aux parents qui entendent souvent parler de Nom enfant en termes agaçants de la part de leurs enfants d'être compréhensifs, indulgents.

C'est une maladie, qui est une réelle souffrance au quotidien, pour l'enfant et son entourage...

NB: le terme "maladie" est ici employé pour simplifier devant un public jeune et souligner la situation subie par l'enfant.

Auteur : Célia CHARLOT

jeudi 8 décembre 2016

Obsolescence programmée et Recherche perpétuelle de performance



Alors, suite au dernier article, je me suis dit qu'on pourrait continuer sur l'évolution des smartphones ces 15 dernières années.

L'obsolescence programmée? Mais késako??? 

Iphone, Smartphone, Apps, Apple Inc
pixabay.com
C'est cette faculté qu'ont les constructeurs de donner un délais, un temps de vie à leur matériaux, composants, de façon à ce qu'en 24/36 mois en moyenne votre appareil tombe en rade. Fini le temps où on gardait la machine à laver de grand-mère pendant une vingtaine d'années...L'intérêt? Mais la consommation; toujours avoir le dernier appareil haut de gamme qui permet de faire une bonne pub gratuite aux constructeurs.

Exactement, nous sommes tous des consommateurs, et des panneaux de pub ambulants pour les marques, d'où l'intérêt que l'on possède toujours leur dernier modèle.

L'obsolescence a d'ailleurs été une des préoccupations dans la Loi sur la transition énergétique adoptée le 22.07.2015. Il y est prévu que cette pratique sera maintenant considérée comme une infraction passible de 2 ans de prison et de 300 000 euros d’amende, voir 5% du chiffre d'affaires réalisé en France.
Cependant, les poursuites restent encore très peu nombreuses car cette notion d'obsolescence a une définition floue dans la loi et que, de plus, elle nécessite une action délibérée du constructeur, ce qui reste difficile à prouver...

 Téléphone Mobile, Détruit, Déchets 
pixabay.com
Aujourd'hui, ça va tellement vite qu'on a plus le temps de s'approprier le dernier haut de gamme octacore, avec 23 mégapixels pour l'appareil photo, lecteur d'empreintes, NFC, écran IP 68, qu'on a payé une fortune entre nous soit dit, qu'on voit déjà les spécialistes annoncer le petit bébé qui va venir et faire passer notre bijou pour un ringard!! et hop 800 € de gaspillés à recycler....

J'avoue, je plaide coupable car j'ai pendant un temps suivi ces diktats et couru au modèle le plus récent... qui doit être le plus performant... mais là est le problème... que veut dire performant??? Avoir les derniers composants sortis tout droit de l'usine de Chine encore tout chauds, tous les nouveaux gadgets censés me faciliter la vie...

En fait, je me suis rendue compte que dernier cri ne voulait pas nécessairement dire "le plus performant", l'exemple le plus criant est La flambée du Note 7 ( sans vilain jeu de mots ).... A bien y regarder, les modèles moyennes de gamme aujourd'hui correspondent à des haut de gamme d'il y a 8 mois, mais à environ 200 €... Ils ont les mêmes capacacités techniques et puis quand il viendra à me délaisser de part son obsolescence je ne serai pas malheureuse... Ne me quittes pas!!!
Bon j'avoue c'est toujours moi qui les quitte en 6 mois max ( je me lasse rapidement, sûrement mon côté TDAH ).
Vous savez qu'elle est l'avantage de cette quête permanente de la performance? C'est que la mondialisation a permis l'arrivée de petits malins qui voudraient obtenir une part du gâteau: Wiko, Huawei, Alcatel.... Grâce à eux, vous aurez des hauts de gamme pour moitié prix à minima... Donc si vraiment vous voulez le dernier cri c'est chez eux qu'il faut chercher....

On arrive tellement plus à acheter sans cesse le dernier modèle que désormais on doit en venir à les louer!! Regardez la pub CI.. c'est la vérité, on a pas nécessairement 800 € à claquer dans un bijou de technologie tous les 6mois ....La location vous permet de renouveller régulièrement votre matériel high-tech pour être toujours Glam, mais petit soucis, vous n'en êtes jamais propriétaire.... Donc on se rend compte que dans notre société de consommation, la possession personnelle devient de nos jours moins importante que l'apparence....

A vrai dire, je trouve tout cela très navrant. Et pourtant, vous l'avez compris, je suis une fan inconditionnelle des smartphones et de leur technologie.... mais pas de cette dépense permanente pour une quête de l'image qui ne m'intéresse pas....

"Il me faut le dernier Iph... car tout le monde va regarder mon tél et me juger là dessus...."

Des enfants de moins de 10 ans ont de tels appareils entre les mains, non mais pour attraper des Pokemons et envoyer des SMS qui ressemblent à " tu gou a koi cop1???" franchement!!!. Les plus navrants ne sont pas les enfants, mais désolée de le dire, leurs parents qui cèdent à leurs demandes, qui ne laissent plus de frontières entre ce qui appartient aux adultes et ce qui est aux enfants, qui ne comprendront donc jamais la valeur importante de telles technologies!!

Pour conclure, je vous donne quelques conseils pour lutter contre ce fléau:


  • Comparer avant d'acheter.
  • Faire soi-même.
  • Réparer et Entretenir vos appareils.
  • Echanger, revendre, acheter d'occasion.
  • Utiliser l'économie collaborative, en partageant vos objets.
Auteur: Célia CHARLOT.

mardi 6 décembre 2016

AnnaH : Une jeune fille douée pour le dessin.

AnnaH est une jeune fille de 13 ans  dont le trait de crayon est la preuve que le talent n'attend pas les années. Elle a gentiment accepté de me confier un de ses dessins pour que je puisse vous en faire profiter.
 Merci AnnaH!



Le résultat






AnnaH s'exprime aussi en couleur et le talent n'exclut pas le travail...






Atypique et douée!!

Auteur : AnnaH

jeudi 1 décembre 2016

Nous et l'école !

"On a pas le choix, il faut qu'il y arrive si non...."


Je viens de discuter avec une amie des scolaritées de nos chérubins, et j'aimerais poursuivre avec vous.

Nous nous laissons violenter par une école qui est devenue souvent dure pour tous les éléves et les enseignants, et nous acceptons et reproduisons cette violence sur nos enfants persuadés qu'il n'y a pas le choix. :
ils doivent y arriver!
Or c'est faux, nous avons peur de quoi? qu'ils n'apprennent pas à lire et à écrire? Des gamins qui ont aujourd'hui 8 ans?
Combiens d'enfants sortent de CM2 sans ces acquis ? Sont ils tous handicapés
ou atypiques ? Non.

Je pense que l'école est un peu perdue dans ses objectifs aujourd'hui.
Nos enfants ont peut etre plus besoin que l'on fasse passer en priorité d'autres nécessités. On leur apprendra tout ça, il n'y a pas que la classe pour apprendre et donner envie d'apprendre.
Il nous faut peut être, nous aussi, accepter que nos enfants ne feront pas le même parcours que les autres. Nous passons notre énergie à faire accepter leurs différences par les autres et nous exigeons qu'ils fassent comme les autres...

Arrêter d'avoir peur serait peut être le premier progrés à faire.
Que le chemin est difficile!!!