mercredi 16 mai 2018

OUTIL FACILE POUR PRIORISER LES TÂCHES

Il est souvent difficile de s'organiser parce qu'il peut s'avérer, pour certains, compliqué de savoir quoi faire en premier de la fameuse todo liste habituellement conseillée.
Si l'on est perturbé, stressé la matinée peut passer avant que l'on ne décide par quoi commencer la journée. La confusion gagne du terrain, on ne répond pas à l'urgence qui s'impose, et la procrastination vient à bout de notre énergie.

Voici une piste d'organisation facile à mettre en place.
Vous pouvez utiliser un tableau accroché au mur, prés d'un passage obligé, ou au dessus du lieu d'exécution. Cela peut se faire aussi avec un trieur.

Vous allez créer 4 zones, ou compartiments.

  1. Important urgent: tâches à traiter en priorité: A faire soi-même. AUJOURD'HUI🐆
  2. Moins important urgent : tâches qui peuvent attendre: Peuvent être déléguées. CETTE SEMAINE 🐎
  3. Important pas urgent: tâches à traiter rapidement : Peuvent être déléguées. SEMAINE SUIVANTE  🐧
  4. Pas important pas urgent : tâches inutiles : A jeter elles ne seront jamais traitées...🐌
A vous de noter sur des post it les choses à faire  au fur et à mesure qu'elles vous viennent à l'esprit et de les ranger sur ces zones en ce posant les questions correspondant aux critères.
Personnellement j'utilise le trieur pour les courriers et paperasses.

C'est facile, pas cher et ça peut rapporter...un peu de sérénité et des ennuis en moins!

CARNET D'ADRESSE VIE SCOLAIRE


  • http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-en-situation-de-handicap.html


  • Réponses, aides concrètes dans la gestion des dossiers concernés : 0800 730 123 : Aide handicap École Numéro Azur

CARNET D'ADRESSE VIE PROFESIONNELLE

Emploi, formation et insertion professionnelle : handipole.org

CARNET D'ADRESSES : THERAPIES

Pour trouver un thérapeute formé aux Thérapies Comportementales et Cognitives dans votre ville :
AFTCC.org


MON CARNET D'ADRESSES UTILES

J'ai passé les 18 dernières années de ma vie à chercher des réponses, un diagnostique, des explications, de l'aide, des conseils, des précisions, des documents, des théraoeutes...
Si tout cela peut vous éviter ne serait ce qu'une journée de recherche en moins il me semblera moins avoir perdu mon temps et ...ma jeunesse.
Il s'agit de références que j'ai utilisé pour nous et non d'une liste exhaustive ou d'une sélection qualitative. Ce sont des pistes potentielles.
Je vous propose plusieurs carnets d'adresses en fonction des grands domaines de notre vies.
Je les alimenterai au fur et à mesure du temps et de mon cheminement.
Que la force soit avec vous, et le Graal au bout de votre chemin ! 😉

samedi 10 février 2018

LE PIEGE DU BON PETIT SOLDAT

Il n'y a pas de bon petit soldat heureux

By Dave Meier in People 
J'ai 50 ans et cela fait 15 ans que j'ai été emportée dans une spirale infernale vers le fond. Parce que la vie a fait que je me suis retrouvée seule à devoir m'occuper d'une famille à épargner mes amours devenus fragiles et malades : un enfant et son père.
J'ai endossé le rôle de celle qui encaisse. Celle qui reste debout et qui doit être solide. Celle qui se sent responsable de tout, qui se sent seule et qui le reste.
Devoir rassurer les proches pour ne pas les voir paniquer, alors que l'on a envie de hurler "aidez moi! c'est horrible, ce n'est pas juste. Je ne sais pas quoi faire ..."

Je me suis faites moralement frappée par le monde médical, les enseignants, les autres parents d'enfants dit "normaux".
Par celui la même que j'avais porté à bout de bras, père culpabilisé d'être diminué, de ne pas savoir comment aider son fils, jaloux de passer après, puis par le poison qu'il a épousé par la suite.
Beaucoup de mes amis m'ont appréciée pour mon écoute , mon empathie et mon soutien. Le leur se résumait à un "ma pauvre, je ne sais pas comment tu fais! Tu es si courageuse..." Pour ceux d'entre eux qui n'ont pas déserté le paysage.
Je n'ai plus attendu que l'on m'aide, je me suis tellement épuisée que je les ai laissé m'en coller un peu plus sur le dos. Je n'avais même pas l'idée de trouver anormal que mon nouveau compagnon ne m'aide pas dans les épreuves douloureuses que la vie m'imposait.Ou même qu'il me laisse assumer ce qui était de sa responsabilité.
Un bon petit soldat, et je culpabilisais en plus. J'étais malheureuse, de plus en plus seule. Je me suis même convaincue que je ne méritais pas d'être aimée et soutenue. que quelqu'un prenne soin de moi, que j'étais un boulet; alors que c'était à moi qu'ils faisaient porter leurs valises.

Aujourd'hui je sais que c'est faux, et je m'en veux de ne pas avoir exiger mieux de la vie comme je me l'étais promis.
 Aujourd'hui je n'ai plus de temps, de patience, ni d'énergie.
A partir de maintenant je ne "résisterais" plus, je rendrais les coups. Moi et mon fils ne nous excuserons plus d'être trop ceci ou trop cela. Nous sommes vivants, génialement vivants même si nous avons du mal à trouver notre place. Parce qu'elle n'est pas bien grande celle qu'on nous laisse...
J'espère  reprendre le cours de ma vie à moi. Ne pas gâcher ce qu'il en reste et montrer à mon garçon combien la vie est belle et que c'est elle qui l' a fait tel qu'il est : Extra Ordinaire. Que ça vie le soit aussi, à sa mesure ou démesure.
Et merde à tous les NORMALISANT.
En même temps de belles personnes sont là et je suis heureuse de sentir leur lumière. Je leur dit merci.
Je veux voir, goûter, sentir, humer, cette terre et son temps.
Je veux peindre, dessiner, et marcher sur ce monde.
Je veux sentir à nouveau mon corps vivant et pas seulement retenu,  arc bouté, et douloureux.
Alors à tous ceux qui devienne l'aidant, l'accompagnant d'un proche malade, handicapé, ou simplement trop atypique pour rentrer dans les cases, je dis attention! Ne vous laissez pas enfermer dans ce rôle. N'encaissez pas. Ne vous effacez pas et demandez de l'aide, exigez la s'il le faut. Nous ne sommes coupable de rien, et nous ne sommes pas moins à protéger et à soutenir que celui qui est fragile et dont nous nous occupons.
Personne n'a le droit de vous juger. Ce n'est pas normal d'être à part et oubliée. 
Messieurs sans vouloir faire de généralité, prenez soins de celle à qui vous laissez très souvent le poids du quotidien des soins , des rendez-vous médicaux, psy., des "tribunaux " scolaires et des réflexions en familles. Si vous voulez qu'elle reste votre femme alors n'oubliez pas d'être pleinement père. Pour le meilleur et pour le pire.

Voilà, il me fallait le déposer quelque part. Il n'y a pas de bon petit soldat heureux.